Il n’y à pas d’âge pour perdre son pucelage…
Ah bon d’accord mais là il va quand même falloir s’y mettre…
Ainsi parlait notre ami Gerard (dit gégé) lors de son arrivée à l’aéroport de Panama City.
Il parlait de la capture d’un Gallo, roosterfish, bien sur…
Sa pugnacité aura fini par payer puisque notre ami s’est offert le luxe d’un gallo de 33 kg pris au popper, lequel lui aura offert un combat tout simplement énorme.
Le poisson lui à tout fait : attaque de fou par le travers sur le popper à 4 m du bateau, premier rush de 50 m, second, puis troisième et enfin en désespoir de cause ultime défense en fonçant droit sous la coque du bateau.
Gérard ne s’en ai pas laissé compter pour autant, et en pêcheur sportif expérimenté, il aura su déjouer toutes les ruses mais aussi maîtriser la puissance de ce poisson d’exception.
Quelle émotion une fois la bête hisser à bord : ce sont ces moments d’immenses bonheurs partagés qui font la richesse de notre métier de guide.
Merci à toi Gérard.
Sur les trois premiers jours de pêche l’activité halieutique était bonne avec beaucoup d’attaques sur les poppers et Bruno a su tirer son épingle du jeux avec quelques beaux spécimens de Mullets Snappers ultra combatifs.
En revanche, sur les Cuberas et malgré son physique de decathlonien, notre Bruno s’est fait démonter, peut être une faiblesse de la tresse ? Quoiqu’il en soit, nos rouges se sont régalées de ses Nambas.
Un beau Gallo pour Bruno.
Et puis les choses se sont compliquées. Sans raison apparente l’archipel s’est comme vidée de vie. Les poissons se sont endormis et hormis les carangues et quelques snappers ou mérou qui répondaient présents, certaines journées nous ont paru bien longues…
C’est aussi cela parfois la pêche : nos compagnons de jeux ont toujours le dernier mot.
Même dans l’archipel de Las Perlas.
Merci et bravo à mes deux guerriers qui malgré une pêche devenue difficile, n’ont rien lâché.